Un des complexes récurrent chez les hommes en phase importante de prise de poids ou du fait du vieillissement et de la diminution naturelle de la sécrétion d’hormones mâles dans l’organisme, est l’apparition d’une hypertrophie des glandes mammaires
LA MASTECTOMIE et/ou la LIOASPIRATION SONT LA SOLUTION POUR Y REMEDIER
La gynécomastie est une spécificité chez l’homme, qui se traduit par des seins plus ou moins développés. Ce phénomène tend à s’amplifier, influencé par nos modes de consommation. Bien souvent source de grand complexe, ces hommes ignorent les solutions pour y remédier. Il existe peu de réponses thérapeutiques pour y pallier, et lorsqu’elle la gynécomastie est avérée, l’acte chirurgical devient en dernier ressort la seule voix.
L’avis d’Expert du Dr Didier Van Den Broeck, chirurgien plasticien :
« La meilleure des préventions, c’est d’abord une bonne hygiène de vie.
Il faut être très attentif à la qualité de sa nourriture, et notamment éviter de consommer de la viande enrichie aux hormones. Une prise de poids conséquente et rapide peut aussi en être la cause. Les produits destinés au développement musculaire sont à proscrire si l’avis médical n’est pas avéré. Les contenants en plastique alimentaire renferment bien souvent des éléments perturbateurs pour le système endocrinien, notamment du bisphénol qui se libère lorsque le plastique est monté en température dans les zones stockage ou sous l’effet des microondes.
Selon l’importance de l’hypertrophie présentée, qu’elle soit de nature graisseuse et/ou glandulaire, avec ou sans excès de peau, le diagnostic permettra de proposer l’acte approprié. Une Echographie mammaire permettra d’évaluer le rapport glande/graisse.
Si le phénomène est essentiellement graisseux, la solution simple consiste à pratiquer une lipoaspiration dans la zone pectorale. Cela peut engendrer un excès résiduel de peau si la lipoaspiration est pratiquée de manière trop agressive, mais cette éventualité est rare.
S’il se situe strictement au niveau glandulaire, une incision doit être pratiquée dans la plupart des cas dans le sillon sous-mammaire et ce, afin que la cicatrice soit la moins visible possible et apporte visuellement un résultat plus proche du naturel.
Si l’on constate un excès de peau trop conséquent, la simple lipoaspiration peut être associée à une réduction cutanée. En revanche, si le cas s’oriente plutôt vers une indication de mastectomie, le lifting de la peau associé est déconseillé. Le chirurgien pèsera avec son patient les avantages et les inconvénients de chacune des solutions pour orienter son choix.
En fonction des attentes ou craintes du patient, l’approche aussi peut consister à convenir de l’acte chirurgical le moins invasif possible, afin de limiter les conséquences cicatricielles. Même s’il ne pallie pas totalement à la problématique, l’amélioration engendrée peut néanmoins le satisfaire et limiter la gêne.
Dans la plupart des cas, l’amélioration est réelle. La solution proposée enlève un grand poids psychologique au patient, qui a la sensation de retrouver sa virilité, ce qui contribue restaurer la confiance en soi ».